5 erreurs fréquentes lors de la création d’un site dans un village ou une mairie
Créer un site internet pour une commune rurale, une mairie de village ou une association locale est une démarche précieuse. Cela permet d'informer les habitants, de valoriser la vie du territoire et d’entretenir un lien avec les visiteurs ou les nouveaux arrivants.
Mais attention : pour être utile et durable, ce site doit éviter certains pièges courants. Voici 5 erreurs que rencontrent souvent les communes, comités des fêtes ou associations locales lorsqu’elles lancent leur site internet — et comment les éviter facilement.
1. Vouloir trop en faire dès le départ
Beaucoup de communes ou d’associations lancent leur site avec l’envie de tout publier : agenda, comptes-rendus, photos, annuaire, formulaires, sondages... Résultat : elles créent un site complexe, difficile à mettre à jour, et parfois trop lourd pour les connexions locales.
Le bon réflexe ? Commencer simple. Mettez en ligne d’abord les informations essentielles : contacts, horaires, services, actualités. Vous pourrez toujours enrichir le site au fil du temps, selon les besoins et les retours.
2. Utiliser une solution trop technique (ou trop automatisée)
Entre les CMS trop complexes à gérer (comme Joomla ou Drupal), et les solutions trop limitées ou verrouillées (comme certaines plateformes gratuites), beaucoup de sites locaux se retrouvent vite bloqués. Soit personne ne sait les administrer, soit on ne peut rien y personnaliser.
Optez pour un outil adapté : simple à mettre à jour, ouvert, et maintenable dans le temps. Par exemple, des solutions légères comme SPIP, WordPress ou des sites réalisés localement par un prestataire comme CréaQuercy permettent de garder la main sans stress, même avec peu de connaissances techniques.
3. Ne pas mettre à jour les contenus
C’est l’erreur la plus fréquente. On lance le site avec enthousiasme, puis plus rien pendant des mois. Le dernier article date de 2021, les horaires sont faux, le maire a changé, mais le site affiche encore son nom… Résultat : les visiteurs perdent confiance.
Un site vivant, c’est un site qui respire. Il ne s’agit pas de publier tous les jours, mais d’actualiser les pages principales (contact, horaires, élus, événements) au moins une fois par trimestre. Une personne référente, même bénévole, peut suffire.
4. Négliger l’aspect local et humain
Beaucoup de sites de mairies ou d’associations copient les grandes villes : design froid, rubriques standardisées, pas une photo du village… Dommage ! Ce qui fait la richesse d’un site rural, c’est justement son ancrage local.
Ajoutez quelques images du clocher, de la place, des paysages alentour. Présentez l’équipe municipale avec des portraits, montrez des événements passés. Donnez une voix à la commune. Cela crée de la proximité et reflète votre identité.
5. Oublier les besoins des habitants
Un bon site local répond à des besoins simples mais essentiels :
- Connaître les horaires de la mairie ou du secrétariat.
- Télécharger un formulaire ou consulter les délibérations du conseil.
- Savoir quand a lieu la prochaine fête, brocante, réunion publique.
- Découvrir les associations locales ou les commerces du coin.
Avant de penser "design" ou "animation", posez-vous cette question : que recherchent les gens quand ils arrivent sur votre site ? Et placez ces informations en priorité sur la page d’accueil.
Conclusion
Créer un site internet pour un village ou une mairie n’est pas si compliqué… à condition d’éviter les pièges habituels. En restant simple, clair, régulièrement mis à jour et centré sur les besoins concrets des habitants, vous construisez un outil vraiment utile.
Et si vous vous faites accompagner par une structure locale, à taille humaine, qui comprend les réalités du terrain, vous gagnez en sérénité… et en efficacité.